© Oleg Boshkov

© Oleg Boshkov

Monsieur le Président,
Madame l’Echevine déléguée, Monsieur le Bourgmestre,
Chers membres du Comité Général,
Mesdames et Messieurs,

Le Président de notre Fondation, le Prince Laurent, a dû partir pour le Cap-Vert pour représenter la Belgique à une réunion de l’ONUAA.
Il est navré de ne pouvoir assister à cet événement prestigieux, et m’a prié de vous transmettre ses félicitations.

Il y a dix-huit ans, le Prince Laurent a créé une Fondation qui lutte pour réduire l’utilisation d’animaux dans les laboratoires et qui offre l’accès à des soins vétérinaires gratuits aux animaux dont les propriétaires se trouvent dans une situation sociale précaire. D’entrée de jeu, nous avons négocié avec les deux Conseils de l’Ordre des Vétérinaires belges afin de fixer un plafond de revenus et une procédure de contrôle de l’accès aux soins visant à exclure toute concurrence déloyale.

Aujourd’hui, un réseau de cinq dispensaires répartis dans les trois régions de Belgique offre chaque mois un millier de consultations gratuites assurées par plus de trente vétérinaires secondés par des bénévoles, des secrétaires et des équipes de maintenance qui travaillent tous à temps partiel avec le soutien de la Fondation.

En 2012, nous avons entamé une collaboration avec la Faculté de Médicine vétérinaire de l’Université de Gand. Les étudiants de cette Faculté, supervisés par nos équipes, font ainsi leurs premiers pas dans l’exercice de leur spécialité. L’Association européenne d’Evaluation de l’Enseignement vétérinaire (AEEEV) a octroyé la mention d’excellence à l’Université de Gand pour son enseignement au dispensaire.

En 2013, nous avons lancé une initiative similaire avec la Faculté de Médecine vétérinaire de Liège. Etant donné le succès qu’il rencontre, j’ai l’espoir que cet exemple – qui répond à des besoins dans le domaine social, dans celui du bien-être animal et dans celui de l’enseignement – sera bientôt suivi dans d’autres pays européens.

Ces quatre dernières années, nous avons mis en place des infrastructures d’accueil hivernal pour les sans-abri qui ont un chien et qui refusent de s’en séparer pour la nuit.

Je dois avouer qu’en dehors de cette dernière initiative, nous ne nous occupons que d’animaux domestiques, dont 50 % sont des chats – qui n’intéressent pas votre Fédération.
Mais la FCI et notre Fondation ont également des objectifs convergents : nous souhaitons en effet prendre une part plus active à la promotion de l’utilisation d’animaux – de chiens, pour l’essentiel – dans la zoothérapie. Les preuves ne manquent pas pour démontrer l’efficacité de ce genre d’approche, en dépit du fait qu’elle n’est pas pleinement validée par les scientifiques. Nous sommes déterminés à nous impliquer davantage dans ce domaine passionnant et riche en perspectives.
Pour le pensionné isolé, le sans-abri, le senior en maison de repos, le malade hospitalisé, l’isolement peut être total et permanent. Dans de tels cas, l’animal domestique joue un rôle social essentiel, c’est indiscutable.

Mais l’importance de posséder un animal domestique ne se limite pas aux situations difficiles. L’animal domestique initie les enfants au respect, à la compassion et au sens des responsabilités vis-à-vis d’un autre être vivant – autant de valeurs qui alimentent positivement notre société, c’est un fait.
Je suis impatient de voir la FCI et notre Fondation se rencontrer, dans la théorie ou dans la pratique.

Pour conclure, permettez-moi d’adresser, au nom du Prince Laurent et en mon nom propre, nos plus sincères félicitations à votre Fédération, à M. de Santiago et aux membres du Comité pour les avancées que la FCI a réalisées ces dernières années, ainsi qu’aux autorités thudiniennes pour l’accueil qu’elles nous ont réservé aujourd’hui.
Je vous souhaite que cette journée porte ses fruits !

Merci.